Un psy qui parle

Publié le par Psyblog

Commentaires

 

Décidément encore une note qui me plait, qui m'amène encore un peu plus à la découverte de l'auteur du blog.
Une note qui m'a emenée vers d'autres horizons et qui m'a poussé à en écrire une à mon tour sur le sujet.
A bientôt

 

Si tous les psy du monde...
si tous les gars du monde... si toutes les femmes du monde... avaient ce souci de se mettre à la portée de celui qui l'écoute et qu'ils ecoutent...
merci!

pour le bouquin... il y a sans doute un marché!!
;-)

 

un catalogue des cabinets de psy... c'est une bonne idee ! Moi, j'aime bien les psys qui parlent...
Ma première psychologue (à 15 ans) n'etait ni muette, ni parleuse... quelques questions... Je me souviens de silences desagrables... Apres, j'ai suivi des seances de psychodrames (moi toute seule, avec une equipe de "psys" pour jouer les roles...) Ni salon, ni bureau, une salle de centre médico-social...
Plus tard, vers 20 ans, un psychiatre. Un bureau chic. Peu de paroles, et pas les bonnes... Et puis, l'impression de pouvoir lui mentir, donc inutile... mais je le savais avant, j'y suis allee parce qu'on m'y poussait, alors que je voulais une sophrologue parce que j'avais le sentiment d'avoir déjà fait le travail "psy" proprement dit... Par hasard, le medecin anti-douleur que j'ai rencontre peu apres etait une femme sophrologue... :-) Un cabinet de généraliste, donc, et une femme qui parlait... Rapidement, on a plus parlé que fait de la sophro... c'était juste un biais... le lien qu'il me manquait pour me réconcilier avec le monde médical... et moi. Elle parle, mais ne m'a jamais rien imposé... Elle m'a laisse le temps de comprendre, d'avancer... Comme tu dis.
Partager ces instants est une manière de te dire "merci" pour ceux que tu as aidé et qui sont restes silencieux parce que c'est aussi le jeu...

 

J'aime aussi quand on me parle, quand on me permet de rebondir et de comprendre. Je n'ai jamais été chez quelqu'un qui ne faisait que m'écouter mais je sais que celà ne me plairait pas du tout oh non !
Oui l'acceuil, le petit salon sont importants pour permettre à la personne d'être en confiance.
Très bonne idée le catalaogue de psys !!! Jaime beaucoup te lire...
A bientôt.
Vie secrete

 

Tu es surtout un psy qui écoute son coeur et qui choisit d'être créatif pour apporter un mieux être.
Se mettre à la portée des personnes qui ont besoin d'être écoutées, c'est une des formes de l'écoute.
Parler, c'est exprimer ses émotions, ressentis, pensées... et d'après ta note sur le "mal à dire" c'est souvent ce qui bloque chez tes patients. C'est donc peut-être aussi une manière pour toi de montrer l'exemple ?
Bien à toi,

 

pour l'instant, je n'ai pas envie de parler à un psy, pourquoi faire? j'en ai pas besoin, mouah!..., que nenni!!(humour) mais...j'ai envie que l'on me lise,que l'on commente ou qu'on m'ecoute... paradoxal...non?
merci d'etre passé sur mon ptit blog...

 

Il y a 6 ans j'ai fait la démarche d'aller voir un psy après.... des années d'hésitation..... pas parce que j'étais contre cette idée... mais toujours cette fameuse peur ... d'on ne sait quoi....
Bref, suite à une réflexion de mon généraliste qui me connaissait très bien et qui m'a dit un jour "je crois que je sais ce que tu as mais je ne peux pas te le dire"... j'ai eu beau le supplier et faire du charme, il n'a rien voulu me dire, mais il m'avait suffisemment intriguée pour que je me décide...

1er rendez-vous avec un psy homme (j'aurais préféré une femme mais il m'aurait fallu attendre bien plus longtemps et je n'étais vraiment pas bien à l'époque)... 1er contact, tout se passe... bien... (c'était un psy qui parlait aussi, juste ce qu'il faut je présume, mais suffisemment pour m'enlever cette crainte de me retrouver devant un "mur"!!)...... J'ai beaucoup pleuré, un abcès était crevé, je suis repartie plus légère, je me sentais bien et attendais déjà avec impatience le rendez-vous suivant... qui eut lieu une semaine plus tard (il m'avait laissée me débrouiller avec la secrétaire sans rien me préciser...) : je rentre dans le cabinet.... déjà malaise, affreuse odeur de tabac froid.... il semblait énervé.... pourquoi je revenais au bout d'une semaine, c'était trop rapproché (!!!).... il allume une cigarette... une 2ème.... quand je lui dis que je n'arrive pas à parler avec mon conjoint, il m'agresse presque en me disant "et pourquoi vous ne parlez pas?"?!!.... Avec le recul, je me suis dit que son attitude et son agressivité étaient peut-être volontaires pour me déstabiliser et me pousser à aller au fond de moi.... mais je n'ai pas cherché à approfondir.. et je ne l'ai plus revu!

... 1 mois après j'allais chez la psy femme.... 1er contact super... enfin j'avais trouvé une bonne oreille... et elle non plus n'était pas muette... Mais après 2-3 séances, nouvelle déception, elle avait perdu mon dossier, en recommençait un autre ... qu'elle ne trouvait pas la fois suivante... et au bout de 3 séances quand elle me demandait comment j'allais, je lui répondais "bien".... "oui, vous avez l'air bien.... vous savez vous analyser...".... j'ai fait 2 séances supplémentaires qui ont duré..... 5 mn chacune!!!... et je n'y suis plus retournée!... Pourquoi faire puisque je savais bien m'analyser et que je pouvais lui raconter n'importe quoi!!....
Maintenant je me demande si je n'aurais pas pu aller plus au fond des choses?... Bien sûr... Je me dis qu'elle ne m'a pas posé les "bonnes" questions, que nos entretiens sont restés très superficiels et que ces séances ne m'ont pas servi à grand-chose..... Son rôle n'aurait-il pas été de me guider pour m'aider à progresser et comprendre mon mal être?? Et si j'étais restée avec le 1er peut-être aurait-il fini par me faire sortir hors de moi avec son attitude provocatrice....

..... Et je n'ai jamais su si ces séances ont été suffisantes pour que je dévoile ce à quoi pensait mon généraliste!!....

...Enfin tout ça (pardon pour la longueur de ce commentaire, je me suis laissée emporter!!!...) pour dire qu'il n'y a pas toujours que des psys qui savent ainsi se mettre à la portée de leurs patients, les accueillir et les mettre suffisemment à l'aise... Il me semble quand même que c'est primordial pour la relation qui doit s'établir....

Alors bravo à toi d'être un psy qui parle, accueillant, souriant... il en faudrait beaucoup comme toi!... Et peut-être alors les gens auraient moins honte et moins peur d'aller voir un psy.......

 

Je t'ai lue...
Trouver un psy qui "nous convienne" est parfois délicat. Outre le fait que ton "premier" psy fume en consultation, ce que je trouve inadmissible), son comportement a de fait ^provoqué chez toi un rejet. La provocation, le silence ou tout autre comportement du psy est j'ose encore le croire, mesuré et pensé... J'ose le croire tout en sachant que ce n'est pas toujours le cas...
Une remarque toutefois : le fait de préférer un homme ou une femme a aussi de l'importance, tout en sachant qu' "un psy n'a pas de sexe". Ou ne devrait pas en avoir...

 

Merci d'avoir pris le temps de me répondre!...

"Un psy n'a pas de sexe", certes, mais au départ, on a tout de même face à soi un psy-homme ou un psy-femme "physiquement"... Plus tard, lorsque le contact aura été établi, alors seulement les choses peuvent être perçues différemment.... Je me suis d'ailleurs aperçue que finalement... je pouvais me confier plus facilement... à un "homme" (je mets entre-guillemets puisque le psy n'est pas "sexué";-).... ce qui n'aurait pas dû me surprendre car j'ai toujours préféré les médecins hommes.... Je suis sûre qu'il doit y avoir là aussi une signification à rechercher?!!...

Je veux bien croire que le comportement du psy soit pensé et étudié pour faire réagir, encore faut-il que ce comportement ne soit pas source de "blocage" non plus, d'où l'intérêt de ne pas laisser ces "silences angoissants" et lourds s'établir et se prolonger alors que parfois il suffirait peut-être d'un tout petit "coup de pouce" pour pouvoir évacuer... coup de pouce qui m'a manqué j'en suis convaincue.... Mais je ne suis pas psy!!.....
Je serai tenter d'y retourner... mais pas envie de raconter 15 fois la même chose à 15 psys différents avant de tomber, peut-être, avec un peu de chance, sur LE bon!!.....

 

c'est justement parce que je ne pratique pas "l'abstinence des mots" que je suis en charge de clients! on vient me demander parce que l'on sait cela et j'en suis à la fois heureuse, et renforcer dans ma pratique !

 

"Trouver un psychologue qui nous convienne" avez vous écrit . Alors je me suis demandée si ce n'était pas là un éspoir de se trouver (le)(les)parent(s) idéal(e)(s)(?)... Et puis le jours où "on" comprend que celà est une illusion "le(s) parent(s) idéal(aux)" et que donc s'être sentie tenue d'être "l'enfant idéale" est aussi une illusion , alors "on" est libre d'être ou de ne pas être ? voilà la quéstion . Et "on" peut y répondre seule ,parceque personne n'y répondra jamais à notre place . Alors je pense que : "on" est peut-être pas "guerri" mais que ça y ressemble (à quelquechose comme la libérté.......

 

Trouver un psy qui parle, c'est rare, je pense ? Le premier que j'ai vu à la suite d'une tentative de suicide ne recevait que temporairement, aux urgences. Le second, c'était "ouvre la bouche, avale ces pilules et laisse la place au patient suivant" - 10mn de consultation à peine. Le troisième... ne parlait pas français !!! (quand il me faisait répéter ce que je disais, je croyais qu'il était dur d'oreille). Résultat : je ne vois plus de psy.

 

Tout n'est-il pas après tout que question de mesure ?

Entre le psy mutique, qui fait penser à ces petits chiens hyper kitch secouant la tête qu'on mettait jadis à l'arrière des voitures... Inexpressif et qui fait froid dans le dos...

Et le moulin à parole qui ne vous en laisse pas placer une et ne vous entend pas tant il est pressé de plaquer sur vous ses propres projections...

Il y a une marge.

De la même manière, on peut être chaleureux et peu bavard, et être très verbeux tout en étant glacial... J'ai déjà vu ça une paire de fois (je précise parce que souvent on associe mutique=froid et bavard=chaleureux et humain).

Il y a certainement des entre-deux très riches et très "peuplés" permettant à chacun de trouver le/la pro qui lui conviendra.

Le silence du psy a pour fonction de laisser la place à la parole du sujet qu'il/elle reçoit. Pas de la bloquer.

La parole du psy a pour fonction de faciliter la parole du consultant... Pas de lui servir de paravent défensif qui ferait barrage à toute élaboration.

Une simple question de mesure vous dis-je !

Cordialement,

 

En lisant cette note, je ne peux m’empêcher de raconter une histoire : celle de mon premier (et dernier) RDV avec un psy, il y a un peu plus de 15 ans, à une époque où je cherchais désespérément à trouver LE psy qui me conviendrait. J’ai par ailleurs trouvé quelques mois plus tard un thérapeute qui m’a fameusement aidée pendant un peu plus de 2 ans.

Donc, je cherchais un psy. J’en avais déjà consulté l’un ou l’autre, conseillé par telle ou telle personne, mais aucun ne m’avait convaincue. Un jour, me disant que le hasard fait parfois bien les choses, je pris un bottin de téléphone, cherchai la rubrique « psy » et y choisis un nom au pif.

Lors de la prise de RDV, le psy que j’eu au bout du fil, me dit qu’il ne fallait pas que je m’étonne en arrivant devant l’adresse qu’il m’avait indiquée, d’y trouver une plaque de médecin et non de psy : il recevait dans la demeure de son frère qui était médecin. En fait, le médecin prêtait quelques heures par semaine son cabinet à son frère psy. Mais ce médecin était en fait gynécologue… Résultat : trônait bien en vue dans ce cabinet le « divan » de gynéco ! Je ne sais pas l’effet que ce meuble produisait sur les autres patientes de ce psy. Pour ma part, je n’ai vu que ce drôle de fauteuil tout le temps qu’a duré la consultation…

 

Le choix du psychanalyste ou psychologue (je préfère les psychanalystes) est parfois difficile.
Prendre la décision de commencer une analyse demande une bonne dose de courage. Pour devenir psychanalyste il faut avoir étudier la psychologie (clinique c'est pas mal) et avoir fait une analyse.
Ensuite les premières année ou l'on commence à recevoir des patients, on est supervisé c'est à dire que pendant la séance je note puis je transmets à mon superviseur. Ensuite je vous renvoi le tout à la séance prochaine.
Il est certain (mais je me répète)que le premier contact est très important.
toutefois si vous en êtes à votre trentième psy, posez vous la question "mais que ce qui n'empêche de faire un vrai travail en profondeur".
Alors courage et persévérez dans votre entreprise.

Publié dans Le psy

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L
<br /> Je suis aussi une psy qui parle. Mais ces jours ci j'ai des sacrés doutes sur le sujet. Cela me fait du bien de te lire, j'aurais pu écrire un post identique.<br /> <br /> <br /> Simplement, j'ai le sentiment d'occuper un peu trop le terrain..<br />
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